Via ferrata de Roche Veyrand – 12 mai 2019

Grenoble Amitié Nature - Club de montagne omnisports

Via ferrata de Roche Veyrand – 12 mai 2019

Les pluies de la veille n’ont dissuadé aucun des neuf inscrits et grand bien s’en faut, ce dimanche matin est bien ensoleillé. Nous partons un peu après 09h30 à deux voitures pour retrouver directement Elisabeth à Saint-Pierre-d’Entremont.

Très beau soleil et la croix de Roche Veyrand est visible depuis le parking qui se situe dans le village. Le vent souffle fort mais la via devrait être protégée sur ce versant. Le temps que tout le monde finisse de préparer le sac il est 10h50. La mise en jambe jusqu’au départ de la via est vraiment raide, ce qui fait même réduire le débit de paroles des plus bavards (n’est-ce-pas Greg ?) ! Des engins forestiers ont eu la bonne idée de retourner le chemin, le rendant très boueux et gras, comment peuvent l’attester les chaussettes blanches de Martin.

Arrivée en bas de la via bien méritée. Tout le monde s’équipe pendant que les règles de sécurité sont rappelées. Notamment pour deux braves débutantes, Carole et Patricia. Les plus rapides car entraînés par la section escalade, Martin et Greg, ouvrent la marche. Suivis de près par Elisabeth, Brigitte et Sophie. Le peloton se ferme avec Michel, Patricia, Carole et moi-même.

Assez rapidement, deux groupes se forment. L’un devant pour les habitués avec Martin et l’autre avec moi qui contient les deux débutantes et Michel qui veut rester avec sa femme pour l’encourager et lui donner des conseils. Martin a eu la bonne idée d’emporter une paire de talkie-walkies, ce qui me permets de faire serre-file en me tenant au courant de l’évolution de la tête, et pour eux de prévenir quand ils s’arrêtaient pour les pauses.

La première partie s’étant bien passée, les débutants ne souhaitent pas prendre l’échappatoire. On garde la même configuration pour entamer la deuxième partie plus aérienne et plus physique. Les deux formations évoluent bien et les passages de dévers finaux se font à l’aise, seule Patricia a besoin de se vacher juste après les deux derniers dévers pour relâcher les bras.

Fin de la via à 14h. Contrairement au plan initial d’aller pique-niquer au sommet, ce qui aurait nécessité d’être plus à l’heure, nous le faisons immédiatement. Cela aura aussi le mérite de nous garder à l’abri du vent. Pendant le repas, un ferratiste venant du sommet et visiblement perdu nous demande où se situe le départ de la voie. Étonnement de notre part puisque nous étions justement à la toute fin de celle-ci.

Encore vingt-cinq minutes de marches après le repas pour atteindre le sommet. Le panorama et le soleil sont au rendez-vous, contrairement au vent. Nous notons que la croix, depuis 2016, n’est plus au sommet (1429 m) mais dix mètres en contrebas sur un promontoire. On reprend la descente vers quinze heures en évitant le sentier directe mais très raide (et peut-être peu praticable aux vues des pluies des jours précédents).

Nous prenons donc le contournement par la Tournette, plus agréable pour les genoux et moins exposé. La tête avance vite et nous perdons Elisabeth et Brigitte. Elisabeth s’ayant foulé la cheville sur une pierre traître, elles se sont faites distancer. Et à papoter, ont fait une sortie de chemin. Après leur retour, nous prenons cinq minutes de pause et repartons. Michel et Martin passent le reste de la descente à analyser les traces d’un cycliste sauvage qui est passé par là, afin de déterminer son espèce, sa taille ou encore la direction par laquelle il est parti…

Nous nous retrouvons à « La Flambée » du côté isérois de St-Pierre pour prendre un verre. Retour à Meylan à 18h25.

David.

Les neuf : Martin, Greg, Elisabeth, Brigitte, Sophie, Michel, Patricia, Carole, David.

Toujours l’entrain malgré l’ardeur de la pente
L’étape du briefing obligatoire
Le fer et les fleures
Première pause en cours de voie
La « grotte », grande bouche qui bavait de l’eau ce jour
Depuis la « grotte »
Concentration oblige pour passer en « puriste »
Enfin un peu de gaz
Le chapelet de ganistes
Ceux qui n’ont pas voulu aller jusqu’au promontoire de la nouvelle croix
Une descente pleine d’entrain !