Vires de la Sultane et du Grand Couloir
Nous étions trois, Jimmy Brigitte et moi pour ce qui s’apparente plus à une petite course d’alpinisme (sans assurance) qu’à une promenade. C’est un enchaînement :
- 1 – Du couloir de la Sultane, herbeux ;
- 2 – De la vire de la Sultane, facile ;
- 3 – D’un deuxième couloir, herbeux ;
- 4 – De la vire du grand couloir, un peu plus difficile ;
- 5 – De la sortie par le grand couloir, pas facile.
La météo est parfaite grand beau pas de vent juste frais comme il faut. On commence par remonter le sentier du pas de l’œille pour se retrouver à l’aplomb du couloir des Sultanes. On quitte le sentier pour monter tout droit, par une bonne sente, vers le couloir des Sultanes. On remonte longuement ce couloir en tirant vers la droite pour se retrouver directement au début de la vire du Grand Couloir.
C’est une vire engagée peu marquée avec parfois des interruptions qu’il faut franchir comme on peut avec pas mal de gaz. La plupart du temps toutefois elle est sans problème. Au bout de la vire on rejoint le Grand Couloir. La descente dans le couloir et délicate dans l’herbe avec des rochers qui ne tiennent pas et quand même pas mal de gaz. On s’encorde pour ce passage dangereux qui, pourtant, est fréquenté (on a raté un passage plus haut et plus facile). Dès le début du couloir on s’encorde à nouveau pour une petite escalade très aérienne sans assurance. À partir de là nous resterons encordés jusqu’à la fin du couloir qui n’est pas difficile mais engagé et sans aucune assurance. Heureusement j’avais un jeu de coinceurs et des anneaux qui m’ont été bien utiles.
Il est 11h45 lorsque nous arrivons directement sur le plateau et nous avons fini notre balade. C’est un peu bref, nous décidons de faire la vire de la Sultane au retour.
Casse croûte puis nous arrivons au pas de l’œille, au bout de 50 m, Brigitte et moi nous plongeons à nouveau dans le couloir des Sultanes pour revenir faire la vire des Sultanes. Jimmy continue par le sentier. La vire des Sultanes est beaucoup plus bas et sans aucun problème à tel point que nous retrouvons Jimmy sur le sentier, il n’était pas allé plus vite que nous en restant sur le sentier. Nous étions aux voitures à 14h.
Très belle sortie mais qui est délicate, pour alpiniste à l’ancienne : pas très difficile mais sans assurance ni équipement !
Jacky.