Brèche du Frène
Départ vendredi 6 Mai à 15h00 de Montbonnot.
Aller dans les lieux « reculés » et sauvages de BELLEDONNE, ça se mérite. La brèche du FRÊNE fait partie de ces lieux encore peu connus qui se méritent! Il faut d’abord remonter le torrent BENS en voiture pour atteindre atteindre la baraque COHARDIN par une des pistes forestières sur chaque rive. Enfin en voiture c’est dans les vieux topos. Par la rive droite, il faut un 4×4, ignorer l’arrêté municipal et la surveillance du garde champêtre en 4×4. Par la rive gauche, après l’ouverture de la barrière par Monique, c’est l’arrivée du garde ONF en moins de 5 minutes! Le bureau ONF est à 200m de la barrière!
C’est donc à pieds, skis et chaussures de ski sur le sac, que nous remontons le torrent jusqu’à la baraque COHARDIN ( alt :1243). C’est 6 km et 600 m de dénivelé en plus que prévu, mais aussi 3 gués dont un passé pieds nus compte tenu du niveau d’eau. Les bains pieds d’eau froide , c’est bon pour la santé! Puis c’est le début du sentier pour accéder au refuge des FÉRICES ( alt :1900m). Il faudra attendre 1600 m d’altitude pour trouver la neige et pouvoir « chausser » les skis.
Après 4h00 de montée sans difficulté, nous arrivons au refuge. Refuge? Non une maison de poupée! Super ! 6 couchages, des matelas et des couvertures en très bon état, une table avec 2 bancs, un petit poêle, l’eau à proximité, quelques casseroles, une super vue sur la vallée et sur les sommets environnants : le paradis ! Après les 1250 m de dénivelé montés avec un joli sac, une bonne soupe et au lit ! Demain levé à 6h30.
La montée à brèche se fera le sac « vide ». Les duvets, le réchaud, la nourriture, …resteront en bas. Dans la nuit il n’y a pas eu de regel, mais la neige porte bien, il faudra sortir les couteaux pour franchir la partie la plus raide restée à l’ombre ( 35° environ). Le soleil est là et le vent absent. Dans les 100 derniers mètres, la neige est transformée. Arrivée au sommet à 10h30.
Nous renonçons à basculer côté sud , pour rentrer en passant par le col du CROZET ( en vert sur la photo). On ne traine pas pour attaquer la descente, un grand plaisir ! Petit arrêt pour récupérer les affaires posées sur les rochers et la descente à skis continue entre les vergnes bien espacées, c’est joueur!
Le retour à pied sera par la rive droite cette fois, avec la pause café dans l’herbe au bord de l’eau, pour couper la marche sur la piste forestière.
Une très jolie course à refaire en hiver, avec un manteau neigeux plus bas, et avec 2 nuits en refuge pour faire 2 courses le weekend.
Monique et Hervé.