Col de Montartier en Boucle (2460 m)
Une équipe de sept ganistes pour cette belle journée du 10 mars au cœur du massif de la Lauzière.
Nous partons de Grenoble à deux voitures pour respecter les consignes COVID et nous retrouvons à Celliers, Jacques le savoyard. Nous chaussons directement les skis au pied des voitures à 9h. Après le rituel des tests DVA, la caravane remonte la rive droite du ruisseau de Bridan, sauf l’indigène savoyard qui préfère la rive gauche.
Daniel choisit pour la montée un cheminement qui évite le dévers et qui a déjà pris le soleil, de sorte que les couteaux n’ont jamais été nécessaires. Nous prenons de la hauteur et nous retrouvons rapidement Jacques.
Le vallon s’évase et la montée s’effectue sans soucis.
De nombreux randonneurs vont au col des frettes en passant par le refuge du logis des fées. Le col de Montartier est plus confidentiel.
La trace est bien agréable dans la poudreuse et les pauses permettent de contempler le paysage grandiose.
Mais le soleil rend la neige collante et ça botte quand même un peu. Le chef a heureusement une raclette de compétition.
Il nous reste environ 200 m pour atteindre le col de Montartier situé juste sous le pic du Rognolet.
Nous effectuons facilement les derniers efforts avant le col de Montartier que nous atteignons à 12h30. Le col de Montartier (2460m) est atteint après 1250 m de dénivelé.
Les montagnes, indifférentes aux gesticulations des humains, s’offrent à nous dans toute leur majesté. Quand le monde vacille, les montagnes sont immuables, dans le monde d’avant comme dans le monde d’après. Jacques nous présente les sommets de Savoie et Haute-Savoie tandis que nous repérons la Barre des écrins et… la dent de Crolles.
Là, tout n’est qu’ordre et beauté.
Luxe, calme et volupté.
Ch. Baudelaire
Le pique-nique est bien mérité au col et nous nous y attardons jusqu’à 13h50 en attendant la transformation de la neige.
Nous descendrons par la combe des plans qui offre des descentes très agréables dans la poudre de la veille. La neige est douce à cette heure dans ce vallon orienté Sud-Est.
La descente par cette combe des plans permet de découvrir de nouveaux points de vue magnifiques.
La neige transformée autorise la descente d’un petit couloir assez audacieux.
La fin de la descente, sous le chalet des plans est un peu plus difficile car la neige dure n’a pas trop vu le soleil mais nous atteignons rapidement la route et nous déchausserons au pied des voitures sans aucun portage !
Jules nous a fait la surprise d’amener des boissons et une brioche que nous dégusterons sur la place de Celliers pour clôturer cette journée d’exception.
Monique.
En conclusion :
- Une rando niv 2.1 avec un dénivelé de 1250 m et une distance de 10 km environ
- Une très belle boucle avec deux combes bien complémentaires
- Une journée ensoleillée, une vue époustouflante et de la neige quatre étoiles
- Une joyeuse équipe : Daniel, Dominique, Brigitte, Jules, Nicolas, Jacques, Monique