Des Grandes Voies pour le GAN – épisodes I à III
Vendredi 23 juillet 2010, harassés par le travail, les vacances et les impératifs familiaux les ’ganistes’ semblent fuir les lieux de haute verticalité…
Plus de six mois de grimpe en salle et un mois de couennes autour de Grenoble et toujours pas de Grandes Voies ! Ça n’a que trop duré ! Lorsque soudain un appel retenti, c’est Marc : Ouais, ça y est j’en ai fait une, les ’Roberts au lac Roberts’, si t’es ’ok’ on en fait une samedi …
Acte 1 – Chamrousse – Grand-Eulier- voie ’Max’ (150 m, TD-)
Samedi 24 juillet 2010, c’est reparti pour Chamrousse, on va démarrer sur les chapeaux de roues, un pote me propose un truc costaud dans les Ecrins dans quelques jours, j’ai donc besoin de réveiller vite le physique et le mental, notre objectif sera donc la voie ’Max’ (6a, 5c/6a, 6a, 3a) au Grand Eulier (ce sommet culminant à 2232 m, sans nom sur la carte, qui surplombe à la fois les lacs Robert et la vallée du Grésivaudan).
Comme Marc est un peu blessé à la cheville, nous nous abaissons, vilement, à user des télécabines pour nous monter à la ’Croix de Chamrousse’, puis descendons sur les lacs. A 12h45 on est au départ de la voie. On pensait peut-être se faire d’abord celle d’à côté, ’Gaspard’ (AD+, 5a max) pour chauffer mais il y a du monde au démarrage, donc on se lance direct sur ’Max’! Il fait pas chaud, les nuages coiffant les sommets défilent, il a un bon vent, on a en fond de l’air entre 5°C et 10°C selon qu’on arrive ou pas à capter un p’tit rayon de soleil…
Comme je pense faire du ’gros’ bientôt en haute montagne, je me charge au maximum, mon sac fait dans les six-sept kilogrammes, plus au baudrier quatre kilogrammes de dégaines, coinceurs et friends (dont on aura pas l’utilité ici). Cette voie bien équipée, peu engagée et déjà assez difficile est idéale pour se tester un peu en conditions montagne. J’attaque la première longueur sur le beau gneiss belledonnois.
On est dans l’ambiance tout de suite, ça commence par un pas de bloc, un rocher un peu bombé, des réglettes et pas bézef pour les pieds, démarrage à froid dans le 6a, bout des doigts gelés par le vent et le rocher, poids du sac, tout impose ’l’open au tirage de clou’… c’est parti ! La grimpe s’annonce belle et homogène, je gère bien le poids du sac.
Marc part en tête dans la deuxième longueur, ça roule! Je me lance dans la troisième longueur (la plus rude de la voie) juste au démarrage du crux (une fissure technique sur dalle) je me place bien, prêt à envoyer tout sur pied droit et main gauche, et là, ’Pafff !’ la petite écaille (sans doute fissurée par le gel) vole en éclats, je pars en vol arrière tournant sur trois-quatre mètres. Mon gros sac amortit le choc, l’appareil photo est indemne, mais la banane pour le quatre-heures a un peu morflé…
Je repars, ’shooté à l’adrénaline’, et m’envoie sans sourciller la fissure technique ’comme une lettre à la poste’. Et c’est fini pour les difficultés, Marc me rejoint au relais et nous profitons un peu de la vue le temps que les gars de la cordée d’à côté libèrent l’arrête finale en ’3a’ (à faire plutôt en corde tendue). Un peu de marche et on mange un bout dans le pierrier. On zappera la deuxième partie possible (de deux longueurs de 5a) qui permet d’atteindre en grimpant le haut du Grand-Eulier, car la dernière télécabine est à 17h.
A 16h50 on embarque dans la benne, retour ’Chamrousse – le Recoin’ et le tour est joué !
Acte 2 – Mont-Aiguille- ’Voie des Etudiants’ (200 m, TD+)
Ces derniers jours, le temps c’est bien refroidi et est assez incertain en montagne, c’est trop risqué de se lancer dans une voie ’balèze’ dans les Ecrins, on peut se payer des conditions quasi-hivernales ou se chopper pluie ou orage dans la voie. Donc, avec Sylvain (qui n’est pas du GAN, vous me permettrez j’espère quelques infidélités…), vieux pote très bon montagnard, activiste de ’Mountain Wilderness’, qui cultive des légumes bio du côté de ’Lus-la Croix-Haute’, nous décidons de nous rabattre sur l’imposant et toujours mythique Mont-Aiguille pour nous faire les dents.
Dimanche 25 juillet 2010, retour au pilier sud du Mont Aiguille, pour faire la voie d’à côté de celle que nous avions faite Thomas et moi en octobre 2008 (’voie du Pilier Sud’ D+/TD-). On passe le cran du dessus avec la ’Voie des Etudiants’ TD+ (5b ,5a, 6a, 6b, 4b, 6b, 4a). Comme d’hab, je sais pas partir léger, on envisage le bivouac pour partir aux aurores dans la voie, je prend le matos de grimpe, la tente (si le temps tourne), le duvet, la bouffe, le sac frise les 25 kg ! Rendez-vous 15h15 à la gare de ’Clelles-Mens’. On part de la gare à pied, jusqu’à ’la Richardière’, puis on attaque le bon mais néanmoins interminable sentier qui monte directement au pied du pilier sud (surtout dans le haut, les lacets s’étirent à n’en plus finir dont l’impression qu’on ne va jamais arriver).
Après 3h30 de marche et un petit casse-croûte on arrive au bivouac situé juste après l’angle du pilier, en face Est (à l’abri du caillassage sous des gros surplombs). Il y a des sources à cet endroit, mais hélas en cette saison elles sont réduites à quelques suintements d’eau dans l’herbe, nous parcourerons le reste du sentier aérien du pied de la face sans plus de succès, il nous faudra nous résigner à aller se ravitailler aux sources de l’autre côté du ’col de l’Aupet’ et descendre et remonter ainsi 350 m de dénivelé (en plus des 1000 m déjà avalés depuis la gare).
Une heure et demie nous sera en tout nécessaire pour régler ce problème d’eau, mais nous voilà parés. Le soleil se couche sur le ’plateau du Vercors, le Trièves, le Dévoluy et les Ecrins’. Au loin ’l’Olan’ est entouré d’une écharpe de gros nuages. C’est la pleine lune, la nuit est fraîche …
Lundi 26 juillet 2010, Lever à 6h, beau temps, pas trop de vent, petit-dèj’ cake maison et café, une pêche pour la route, tri du matos, nous v’là au pied d’la bête à 7h20. Petit sac avec appareil photo, eau, en-cas et petite laine, environ quatre kilogrammes, plus autant de ferraille à la ceinture. On décide qui fera quoi, je commence en tête dans la première longueur de cinquante mètres en 5b en rocher (très) ’douteux’. Je ne prend pas au mieux, j’arrive dans un pas de 5+ qui m’oblige à demander ’sec’ pour ne pas me cramer d’entrée, je pose un ou deux ’friends’, la suite est plus relax plutôt dans le 5a, mais toujours en faisant gaffe où l’on pose les pieds et les mains. Encore une petite longueur de vingt-cinq mètres pour Sylvain, dans le 5b, puis du 4b, pour finir la deuxième rampe, et j’attaque la première longueur dure de vingt mètres en 6a.
Ça démarre dans un rocher constitué de blocs empilés encore soudés, mais qui sonnent bien creux lorsqu’on tape dessus. Le rocher est un peu meilleur sur la gauche, arrive alors le premier surplomb, physique, mais qui passe assez bien. Le relais est juste au dessus, avec au départ de la quatrième longueur pour Sylvain, un gros surplomb bombé coté 6b sur trois à quatre mètres (merci aux dégaines pour leur coopération) suivi de quarante mètres en 5c déversant, soutenus. Pendant que j’assure au relais, un vautour fauve passe à ma hauteur.
Je vide un peu d’eau de ma petite bouteille de secours histoire d’avoir 300 grammes de moins pour le passage hard, j’enchaîne ensuite la courte cinquième longueur en 4b de quinze mètres en traversée sur la gauche, qui permet d’arriver au-dessus d’une terrasse au pied du dernier mur. Nous faisons une petite pause de dix minutes, le temps de pas trop refroidir, et je me lance dans ma première longueur de ’6b’ en tête en grande voie. Pas rien comme ’baptême’, quarante mètres d’alternance de pas de 6a et de 6b en continu, parfois athlétiques, dans une sorte de fissure-dièdre, le tout plein gaz !
Après quatre ’sec’, moult ’tirages de clous’ et un coinçage foireux dans un creux de rocher le nez devant le point où j’étais à deux doigts de me prendre un ’plomb’, je sors le dernier pas dur, devant utiliser un mousqueton, à cours de dégaines, pour le dernier point avant les cinq derniers mètres en 5b et toucher enfin le relais. Ce fût certes, un laborieux travail pour sortir cette magnifique, longue et gazeuse sixième longueur, mais je n’ai toutefois pas traîné.
En fait il n’y avait pas vraiment de pas hyper-durs, mais il y avait le poids du sac, la continuité dans la difficulté et l’impact des longueurs précédentes. Ce qui me laisse quand même à penser qu’il faut bien un niveau 6c/7a pour enchaîner à l’aise cette longueur à vue. Allez, encore un pas de 5c, des éboulis et quelques pas de 3a et nous voilà sur le plateau du ’Mont-Aiguille’. On a finalement évacué les 200 m de difficultés en 4h30, la voie étant donnée en 4h dans les topos.
Casse-croûte et détente, quelques personnes arrivent de la voie normale, le vautour de tout à l’heure s’élève dans les ascendances… Parti léger je n’ai que mes chaussons d’escalade pour assurer la descente (bonjour le mal de pied). Quelques pas de 3 hyper-patinés à dé-escalader dans lesquels j’aurais la visite-éclair d’un ’Tichodrome échelette’ (bel oiseau gris aux ailes rouge-vif qui niche dans les falaises), la descente du couloir raide plein de caillasses, et nous entamons les deux rappels des ’Tubulaires’. Retour sur le ’plancher des vaches’!
Sylvain part devant, il reviendra me ramener mes godasses pour m’éviter de faire tout le chemin jusqu’au bivouac en ’marchant sur de oeufs’. A 14h45 départ du camp pour la descente de l’interminable sentier. A la ’Richardière’ Sylvain décide de tracer pour avoir son train. Moi j’opte pour le ’stop’ après une petite pause. Je suis pris par un couple de Marseillais en camping-car qui m’offre un ’Panaché’ sorti du frigo pour la route, j’arrive à ’Chichilianne’. Pas grand monde sur la route entre le ’col de Ménée’ et ’Clelles’.
Pensant être en train de rater le train de 16h44, je me dirigeais donc vers un pré pour siroter ma bouteille, lorsque je tente un dernier essai. Une dame en fourgonnette bleue s’arrête. – Bonjour, j’ai mon train dans 5 minutes gare de ’Clelles’, je j’y dit… – C’est jouable, qu’êm répond… On fonce le train est déjà en gare, je m’éjecte de la voiture, je cavale et monte dedans à l’arrache. ’Right’. – Sylvain arriva presque au même moment mais nous ne sous sommes pas vus, son train était plus tard –
Le train poirote vingt minutes à ’Monestier-de-Clermont’ (la SNCF a tout de même une réputation à maintenir !), encore un quart d’heure de rando jusqu’à chez moi et je m’offre à 18 h un petit café bien mérité… ’About the Voie des Etudiants’, c’est une voie bien aérienne et athlétique, 3 passages en surplomb et beaucoup de déversant. Le rocher est presque toujours douteux ce qui demande du jugement et de la concentration supplémentaire. On aura posé en tout trois friends dans les longueurs faciles moins équipées (un point tous les cinq-six mètres).
Elle est par contre bien protégée (plein de pitons et quelques spits aux endroits-clefs) dans les longueurs dures, qui passent bien, de ce fait, ’en tirant au clou’. Les relais sont récents, sur spits. Le ré-aménagement récent de la voie implique un encordement de cinquante mètres, la première longueur est plus longue qu’indiqué dans les topos, L2 est raccourcie. L4 fait à présent dans les quarante-cinq mètres (un vieux relais obsolète se trouvant au milieu), elle démarre avec quelques gros pas de 6b (petit détail zappé par certains topos, mais pas dans celui de ’CamptoCamp’), la suite de la longueur est en 5c soutenu sur près d’une quarantaine de mètres.
La sixième longueur (environ quinze dégaines) est la plus belle, c’est rare de trouver quarante mètres aussi continus et homogène dans du 6a/b , le tout dans l’ambiance magique et gazeuse de la partie sommitale du pilier sud. C’est une voie qui reste assez terrain d’aventure du fait de la qualité du rocher et de l’ambiance montagne. Bref, une voie qui ’envoie bien!’.
Acte 3 – Glacier Noir – Massif des Ecrins – but au ’Pilier Sud de Barre Noire’ (650 m, TD+)
Mercredi 28 juillet 2010, rendez-vous pris selon les disponibilités de chacun, Sylvain et moi (again !) faisons une tentative sur notre objectif initial, le ’Pilier sud de Barre Noire’, un éperon culminant à 3751 m à droite de la ’Barre des Ecrins’, versant ’Glacier Noir’, itinéraire classique d’envergure, puisqu’il offre 650 m d’escalade majoritairement dans le 3 et le 4 mais avec quelques passages de 5/5+ et une dernière longueur en 6a, aérienne, somme toute évitable, mais paraît-il magnifique.
Tout cela dans du rocher sauvage, avec recherche d’itinéraire, sans parler de l’approche qui est déjà un effort de 600 m dans un cône morrainique où l’on pédale dans les cailloux comme on le ferait dans de la semoule, un vrai voyage vertical (engagement niveau IV, peu équipé)…
Nous nous retrouvons à la gare de ’Lus-la-Croix-Haute’, Sylvain me rejoint dans le train, direction ’l’Argentière-les-Ecrins’ où une navette nous amène jusqu’au ’Pré de Madame Carle’. J’ai allégé au maximum au niveau matériel, je n’ai même pas pris de duvet (juste un sur-sac style K-Way et une couverture de survie épaisse), vu qu’on va pas trop dormir ! Je porte mon sac de rando à la journée et un petit sac d’appoint que je laisserai en bas, le tout arrive quand même à vingt kilogrammes. Une heure et demi de montée sur la morraine effilée du ’Glacier Noir’ nous amène aux bivouacs des ’Balmes de François Blanc’, on s’installe tranquille en face des parois vertigineuses des austères faces nord du ’Mont Pelvoux, du Pic sans nom, des Pics du Coup de Sabre et de l’Ailefroide’, baignées de la lumière du soir.
Tandis qu’on sirote l’apéro, une troupe de chamois passe sur la morraine. Plus tard une mère et son jeune cabriolant dans le névé font leur apparition. On se couche vers 22 h, le ciel est assez nuageux.
Jeudi 29 juillet 2010, il fait 10°c, je suis réveillé par quelques petites gouttes dans la nuit, pas très bon signe ! La météo était censée être correcte. On se lève à 3 h du mat, le temps est couvert, la lune illumine blaffardement derrière un épais voile, on déjeune, on se prépare et on démarre à 4h15 pour aller voir au pied de la voie, là on avisera.
Avec l’appareil photo, les affaires chaudes, l’eau, piolet, crampons et la ferraille pour la grimpe, j’ai plus de dix kilogrammes sur moi, ça pèse. Je pensais que l’approche était assez tranquille et plus courte, en fait il faut remonter un cône de déblais morrainique raide et pénible de 500 m, plus 100 m de névé, autrefois tout ça était en neige, mais c’était, ’avant’…
Sylvain, qui a une caisse pas possible, file devant comme s’il marchait sur du sentier. Après plus d’une d’heure de montée j’ai dû m’avaler autour de 400 m de morraines pourries où à chaque pas on a l’impression d’en redescendre deux, et il se met à pleuvoir ! Ça ne dure pas longtemps, mais des nuages épais dansent dans la paroi et le plafond est bien bouché. Tout ça n’est pas engageant, je fais une pause, j’hésite à continuer, vu le terrain, je ne suis plus très motivé, en chier encore 200 m pour voir un mur de cailloux et redescendre, je décide finalement de rebrousser chemin.
Pendant ce temps Sylvain fait le repérage du départ et fini par comprendre que j’ai renoncé. A 6h30 on se retrouve au bivouac. Sylvain restait motivé pour se lancer malgré le climat douteux, prêt à grimper dans le brouillard. J’avais pas envie pour ma part que cette voie déjà rude soit un calvaire, il faut à la base compter deux heures d’approche du bivouac, cinq à sept heures en conditions normales pour sortir la voie, plus de trois heures de descente avec une longueur en dé-escalade, un rappel, puis retour par la voie normale du ’Dôme des Ecrins’ sur le ’Glacier blanc’, puis remonter une heure chercher les affaires laissées au bivouac et une heure pour retourner au ’Pré de Madame Carle’, soit onze à douze si ça roule bien.
Donc, faire cette voie dans la brume, sans visibilité (sans voir le paysage et l’ampleur du décor , en plus…) c’est rajouter minimum deux heures à cet itinéraire complexe de haute altitude, et encore, s’il ne pleut pas et si on ne se fourvoie pas, car là sinon, c’est l’hélico ou le bivouac dans la face. La ’Barre Noire’ c’est quand même paraît-il le lieu de record d’interventions du PGHM de Briançon ! La sagesse doit parler ! Bref, retour au ’Chalet du Pré de Mme Carle’, je me retourne de temps en temps sur le sentier, pour voir comment ça évolue. Les nuages sont de plus en plus épais et nombreux, rien à regretter !
Le temps restera finalement stable mais le soleil n’apparaîtra sur les sommets que vers 14 h (on l’aurait peut-être eu en haut) et encore, pas bien longtemps. Il est maintenant 7h30, on prend le café au ’Chalet’, une marmotte passe juste devant la terrasse, style ’para-commando’, de buisson en buisson. La navette est dans deux bonnes heures on se décide donc à aller à ’Ailefroide’ par le sentier pour aller y faire de la falaise école.
On prend par hasard le sentier bien sympa qui passe rive droite du torrent et qui évite la route. En bas, il n’est que 10 h, Sylvain un peu décalé a déjà commandé deux bières au bar, oubliant que les autres en sont encore au petit déj’ … Vers 11 h on investit la ’Maison de la Montagne’ pour recopier le dessin du topo du site d’escalade de ’La Draye’ situé à cinq minutes du village, et vers 11h30 on attaque le granit. Sylvain n’avait pas emporté ses chaussons d’escalade, il grimpera donc toutes les voies en ’grosses’ bien à l’aise même dans les dalles lisses en 6a. J’essaye aussi avec mes grosses pompes ; le 5b ça va, mais je cale sur un pas dur dans une 5c ; l’adhérence sur granit à l’ancienne, c’est un métier!
Vers 15h on remballe, on fait du ’stop’ pour rejoindre la gare, attentes, changements, j’arrive à Grenoble à 22 h passé. Bonne journée quand même, malgré le ’but-météo’ … ’We’ll come back!’.
Gérard.