La tête Garnesier 2367 m
Un bel itinéraire méconnu dans un décor « devoluesque »!
Dimanche 28 Juillet, nous étions sept ganistes pour découvrir ce petit coin perdu du Haut Buëch.
L’accès s’effectue via une route étroite au bord du torrent du Riou Froid, le bien nommé par cette canicule. Départ au lieu-dit les Chabottes à cinq kilomètres de Lus la Croix haute, à 1300 m.
C’est d’abord une large piste puis un sentier bucolique au milieu des hautes herbes et des lys martagon, au cœur d’une forêt de mélèzes, qui nous permet de nous échauffer.
Cette forêt très agréable et tempérée s’achève vers 1800 m, à partir de là, nous découvrons les belles pentes de notre sommet et du Chamousset.
À 1905m nous atteignons le 1er col de la journée : le col de Plate Contier.
Une large vue, sur le Sud et l’Est vers la montagne d’Aurouze s’ouvre à nos yeux.
Nous poursuivons sur la croupe sud de la Tête des Ormans, puis vers 2000 m prenons un bon sentier traversant la « casse » ou pierrier, pour atteindre le pas l’Agneau à 2069 m.
De là , la vue est saisissante sur les versants sud et est, des Aiguilles de la Jarjatte et du Rama.
Une belle croupe raide et étroite, nous amène, par une sente plus ou moins bien marquée, jusqu’au sommet de la Tête de Garnesier (2367 m).
La vue sur le Vallon de l’Abéou en contrebas est splendide. Au nord, nous apercevons au premier plan le Roc de Garnesier suivi de la Tête des Vachères, le Grand Ferrand, et la Grande Tête de l’Obiou en fond. A l’est, la Roche de la Muzelle et les plus hauts sommets des Écrins et plus au sud la Montagne d’Aurouze plus connu sous le nom du Plateau de Bure.
Le vent du sud est de plus en plus fort; juste quelques photos pour mémoriser ces « paysages dévoluesques » et nous redescendons jusqu’à un replat à 2160 m bien agréable et à l’abri du vent, pour un pique-nique bienvenu et agrémenté de bonnes tablettes de chocolats…
Nous poursuivons en optant pour un circuit à partir du pas l’Agneau, remontée de 80 m jusqu’à la Tête des Ormans (2140 m), juste pour avoir une vue saisissante sur les versants abrupts de la Tête et du Roc de Garnesier.
Poursuite de la descente, sur la croupe herbeuse sud-est puis sud-ouest jusqu’à environ 1830 m pour retrouver, à vue, le sentier qui nous remonte au col du Grand Vallon (1854 m), une sente d’alpage plus ou moins bien marquée, nous amène au quatrième col de la journée : « Col sans nom » à 1850 m au pied du Pin de Sucre. De là un sentier marqué mais peu utilisé, nous ramène sur notre itinéraire matinal dans le vallon de Garnesier, vers 1750 m. Mais la surprise, dans cette forêt clairsemée, c’est une harde d’une quinzaine de chamois que nous troublons dans leur sieste ombragée.
Beau spectacle, avant le retour dans la forêt.
Arrivée au parking vers 16h15 après un beau circuit de 1200 m de dénivelé.
Mais avant le retour vers la ville, nous ne résistons pas au plaisir de la baignade dans les vasques du Buëch à hauteur du pont de Trabuech: Un lieu magique et sauvage fait de petites cascades et trous d’eaux, comme une rivière corse … Mais l’eau à 17° freine l’enthousiasme des ganistes plus habitués aux eaux chaudes des vallées…
Voilà une belle journée en montagne avant de retrouver la chaleur de la cuvette grenobloise.
Tania, Jean-Daniel, Marc, Dominique, Daniel, Claudette, Alain.