Lac du Rif Bruyant
Une traversée harmonieuse et bucolique.
Malgré des prévisions météo plutôt maussades, pour ce dimanche 15 Juillet, six randonneurs du GAN (Alain, Claudette, Franck, Annie, Odile et Agnès) osent affronter le destin pour aller longer le Rif Bruyant aux portes du massif de l’Oisans. Après une cinquantaine de kilomètres au compteur, à l’annonce d’une température proche des dix degrés, plusieurs d’entre nous troquent les shorts pour les pantalons. Cependant, c’est bien connu : fraîcheur matinale n’arrête pas les ganistes.
Après une montée homogène sur un large sentier pierreux, nous prenons la direction du refuge du Rivobruenti qui attise notre curiosité, par la présence d’un barbecue géant, de tables à pique nique et surtout d’une yourte dans le champ d’à côté. Nous continuons encore le chemin admirant de nombreuses fleurs, beaucoup d’œillets sauvages, pléthore de digitales, mais surtout -ce qui attire notre regard- la présence du Lys Martagon.
Cette fois ci, nous ne croisons ni Chamois ni Bouquetins, seulement de paisibles ruminants bovins dont il faut éviter les déjections au fils de nos pas. Le sentier est homogène. Nous ne sentons pas les difficultés, sur un sentier tracé sur mesure. Après un passage en lacets dans les bois, nous continuons en apercevant sur notre droite le Coiro, que nous laissons pour aborder le Collet, point culminant de notre randonnée, qui nous mène vers un magnifique point de vue : les deux petits lacs du Rif Bruyant.
Le temps de nous poser, prendre quelques photos, et nous descendons vers les lacs pour manger un peu, tout en enfilant quelques épaisseurs supplémentaires. Les maillots de bain restant sagement dans le fond des sacs à dos. Après une longue pause, nous repartons de l’autre côté, par le déversoir du lac, où nous devons, quelques pas plus tard, traverser à nouveau le Rif Bruyant. Le paysage est à couper le souffle, nous pourrions nous croire dans un bon western…. Mais non, nous sommes bien en France, dans le massif de l’Oisans.
Nous retrouvons la forêt de bouleau et de peupliers à l’issue de laquelle nous attend une jolie surprise : le Rivobruenti est ouvert ! Il s’agit d’une auberge où nous pouvons déguster une Mandrin pression aux noix. Après l’effort…… Nous rentrons sur Grenoble, où pluie et vents se mêlent, heureux de ces beaux moments.
Agnès