Le Moucherotte par la face Est

Grenoble Amitié Nature - Club de montagne omnisports

Le Moucherotte par la face Est

En cette période de crise des carburants, j’ai renoncé à la sortie initialement programmée dans le Dévoluy… J’ai donc opté pour une sortie minimisant les kilomètres : les pentes du Moucherotte en face Est offrent une atmosphère montagnarde toute proche de l’agglomération.

Nous étions neuf ganistes au départ du parking du plateau du Peuil (930 m) vers 8h30.

Couleurs automnales
Et ciel bleu sur le Vercors

Montée vers la Ferme du Peuil, puis sitôt dépassée, nous obliquons sur la droite sur un sentier herbeux montant en pente douce, nous évitant la piste « autoroute » cheminant en parallèle un peu plus haut, et qui conduit au bord de la profonde combe du Rif Talon… puis plus rien ! Nous empruntons une sente qui monte franchement dans le bois – réchauffement garanti – en vue de rejoindre la piste précitée : nous arrivons à une large plateforme.

Vue depuis le surplomb sur le Rif Talon

Puis nous nous engageons sur une piste d’exploitation laquelle se réduit ensuite en un beau sentier en forêt – traversée du Rif puis la pente se raidit lorsque nous passons au-dessus des Rochers Roux. Le long cheminement est agréable. Marquages jaunes tout le long.

Arrivée au carrefour du Chatelard (1230 m) :

Nous obliquons sur la gauche en direction de Château Bouvier sur un sente montant assez franchement.

La forêt finit par s’éclaircir et laisser place à un sentier très raide – première difficulté pour certains. La vue se dégage de plus en plus : nous en prenons plein les yeux – la lumière solaire d’automne laisse deviner les détails des reliefs des différents massifs.

La vue se dégage de plus en plus
Nous en prenons plein les yeux

Arrivée à Château Bouvier (1543 m), une petite pause s’impose et nous en profitons pour tenter de deviner où se situe le passage menant au sommet du Moucherotte.

Mais où est donc le passage vers le sommet ?
La pente se raidit : restons groupés !
Premier passage technique

Peu après, nous nous équipons de nos casques – sécurité des participants oblige en ce terrain d’éboulis et de ressauts et où les pierres ne manquent pas de tenter d’aller voir plus bas ce qu’il s’y passe.

Casques vissés sur la tête : l’aventure continue

La sente est bien tracée et balisée de marques récemment repeintes en bleu sur les rochers pour faire son chemin à travers des ressauts rocheux qui se franchissent plutôt aisément.

Certains passages présentent néanmoins une exposition certaine et à ne pas négliger. Le sentier court ensuite sous l’arête sommitale pour sortir à proximité de la table d’orientation et du sommet.

Passages techniques
Après les passages techniques
Le sommet est en vue

11h40 : arrivée au sommet – Le Moucherotte (1901 m)

Curieusement nous sommes seuls au monde (pas pour longtemps) et cela nous permet de profiter au mieux du panorama. Ainsi que du « banc-belvédère » rénové l’an passé par nos vaillants Marco & Paulo.

Sommet atteint, non sans satisfaction !
Le banc belvédère « MARCOPOLO »

Après cette longue pause méditative, nous nous orientons vers la pointe nord herbeuse du Moucherotte en vue du déjeuner bien mérité. Nous sommes accueillis par une “bande de jeunes” s’exerçant au chant choral.

Vue sur l’agglo / Chartreuse / Grésivaudan
Vue sur le Sud Vercors

13h00 : certains montrent déjà des signes d’impatience – il est temps de poursuivre notre périple.

En poursuivant au fond du plateau nord nous descendons hors sentier vers une aire d’envol de parapentes d’où nous assistons à la prise d’air puis envol d’un parapentiste.

Envol sous nos yeux, à l’amorce de la descente

Nous poursuivons sur un sentier désormais bien tracé, mais descendant et assez raide et orienté Nord : désormais peu baigné des rayons du soleil, il est glissant ce qui occasionnera quelques chutes sans gravité. Quelques encablures plus loin nous retrouverons le GR de montée depuis St-Nizier (piste peu glamour) que nous empruntons jusqu’à une épingle à droite.

Juste après, nous l’abandonnons pour nous diriger sur une petite sente montant assez raide en sous-bois et sous falaise nous conduisant à l’entrée du Vallon des Forges.

Sente menant au Vallon des Forges

Nous pénétrons alors dans le monde très minéral du Vallon : dépaysement garanti !

Le Vallon des Forges
Monde minéral s’il en est !

Notre cheminement se poursuit dans ce mode jusqu’à retrouver le monde végétal

Le sentier poursuit en forêt sur un sentier balisé jaune et vert, descendant par lacets successifs, jusqu’à nous trouver aux différentes jonctions d’accès à la grotte Vallier.

Il est environ 14h00 : petit sondage en vue de savoir si le groupe serait favorable à un détour – en l’absence de l’unanimité pour cette option, nous poursuivons sur le chemin du retour.

Couleurs automnales

Après un long détour obliquant vers le nord et nous conduisant à l’approche du bois de Poussebou, nous prenons le sentier de jonction entre St-Nizier du Moucherotte et le Peuil.

De là débute notre longue marche de retour en sous-bois : d’abord en suivant peu ou prou les courbes de niveau, ensuite à retrouver le carrefour du Chatelard, puis à suivre notre itinéraire matinal à rebrousse-poil.

Sur le chemin de retour
Tourbière du Peuil à l’approche du parking

Arrivée aux voitures peu après 16h00. Ravis de notre journée, nous partons en quête d’un lieu de célébration de l’amitié… Malheureusement ni à Claix, ni à Seyssins nous ne trouverons de lieu de réjouissance. Retour au parking de rendez-vous matinal sur cette petite fausse note.

Une bien belle journée, des souvenirs plein la tête, de beaux sourires à l’arrivée, voilà bien l’essentiel !

Fred.

Six heures de marche effective / Dénivelé +/- 1050 m / 13 km environ

Les neuf vaillants du jour : Agnès B., Dominique C., Françoise J., Monique S., Brigitte E., Marc J., Didier (Paulo), Tony V. & Fred D.